(la colocation, ce n’est pas toujours comme la série Friends, dans mon cas, c’est même très éloigné)
Je pense sérieusement être maudite niveau colocation. L’année dernière, ma colocation était proche de l’enfer surtout vers la fin. Je pensais ne pas pouvoir trouver pire… Je suis vraiment trop naïve!
J’ai emménagé ici en pensant repartir à zéro et tirer un trait sur mon « traumatisme » passé de la vie en colocation. Cette fois j’emménageais dans un appartement en plein Londres et dans un quartier que j’aime, mais avec une coloc qui a le double de mon age. Je pensais donc avoir trouvé un certain calme et une colocation plus facile à vivre.
Dans la colocation de mes rêves, ma ou mes colocs auraient été de jeunes gens dans mes ages et on seraient tous devenus très amis, un peu comme dans les films et séries. Malheureusement, j’ai du choisir de privilégier l’emplacement de l’appartement au lieu d’une coloc avec des jeunes. Encore une fois, il semble que j’ai fait le mauvais choix!
Le cauchemar a débuté 2 semaines après mon emménagement, quand ma coloc s’est mise en couple avec un homme venu passer le week end chez elle/nous et n’est plus jamais reparti. Enfin, il est resté six semaines. Six très longues semaines…
Je ne vais pas rentrer dans les détails car il y aurait trop à dire sur elle, sur lui, et sur ces six semaines. On va résumer çà ainsi: Imaginez une femme de 50 ans avec la mentalité d’une gamine de 16 ans et un homme de 37 ans qui se tourne vers des moyens obscurs pour se sentir homme (il n’ose même pas me parler), rajouter que tous les deux sont au chômage et passent leur journée à ne rien faire à part dormir. J’ai simplifié et passé sous silence d’autres détails, donc imaginez pire que ce que vous imaginez à présent.
Finalement, ce boulet de mec avait décidé de rentrer chez lui (dans une autre région anglaise) et avait quitté l’appartement il y 2 semaines. Ma coloc était déprimée, je n’étais que joie!
Je vous passe la deprime de ma coloc qui se faisait larguer un jour sur deux au téléphone et qui dès qu’elle me croisait me racontait tous (je dis bien TOUS) les détails de sa relation. Et là, du haut de mes presque 25 ans, j’avais l’impression d’être l’adulte de la maison qui explique comment fonctionne la vie à une ado qui ne comprend rien.
Cela aurait pu se terminer ainsi, sauf qu’il est actuellement dans la pièce d’à coté. Je n’ai pas eu à sortir pour reconnaitre sa voix et son rire efféminé. Et là, c’est vraiment le truc dont je n’avais pas besoin. Les 6 dernieres semaines m’avaient deja assez épuisées psychologiquement.
Evidemment il y a la solution du demenagement, j’y pense depuis le début de cette relation, mais le probleme c’est que pour l’instant je n’ai toujours pas de boulot qui me permette de me demenager. A quelques jours de mon anniversaire, tout çà tombe vraiment mal. Moi qui avait retrouvé la motivation et une certaine « paix interieure » tout s’effondre. Je ne sais pas combien de temps il va rester. Je ne pense pas avoir vu de valise, donc je ne pense pas qu’il restera, enfin c’est ce que j’espere de tout coeur. Je ne ressupporterait pas une ambiance comme celle des 6 semaines. Je me connais, je vais finir par exploser et leur dire leurs 4 vérités. Le problème étant que ma coloc est aussi ma proprio, donc tout ceci ne sera pas sans consequence…
Mon anniversaire étant lundi, je vais deja faire des voeux pour cet anniversaire:
. Je veux trouver un boulot
. je veux que ma coloc se fasse larguer / je veux pouvoir emmenager dans mon propre petit studio/ ou trouver une colocation sympa et dans Londres
. Je veux pouvoir commencer ma vie de londonienne, celle dont j’ai toujours revée
Cette note est un peu désespérée/ déprimante, et peut être, ne restera-t-elle pas.
C’était donc la note déprimante du soir. Si tout va bien, le boyfriend va repartir chez lui, et ma bonne humeur reviendra!
Croisez les doigts pour moi!!!!!